Yermek RUSTEMBEK – Ulu

            Aujourd’hui ne parlons que d’agréable.

            Mieux vaut tard que jamais. Etant très pris par les affaires je n’ai pas eu de possibilité à faire cela à temps. Mais il est indispensable de parler encore d’une soirée à Dubaï. Pour beaucoup de gens cette agglomération est associée aux feux et rythmes d’une grande et riche ville aux centaines de gratte-ciels, aux milliers de restaurants et de grands magasins, aux plages, shoping et distractions. Mais surtout pas à l’art. Et c’est un plaisir de parler d’une soirée émouvante organisée par les Kazakhs une journée après le fameux concert de Dimash pour le grand public qui a eu lieu sur le meilleur emplacement pour de grands événements culturels, notamment Théâtre of a Digital Art — (ToDA). J’aime beaucoup cet endroit pour son ambiance et j’en parlerai une autre fois.

            Il y a longtemps j’ai entendu une histoire énigmatique d’une femme de l’Orient qui a ébranlé les lois de la Haute Couture et pas n’importe où mais dans sa capitale, à Paris aux années 50-60 du siècle passée. Grace au dévouement du vénérable Monsieur Berline Irishev, Président de l’Association des Kazakhstanais en France, l’éminent Représentant du Kazakhstan en Europe, le célèbre économiste, diplomate et mécène, grâce à son équipe kazakh internationale (Paris, Londres, Tokyo, Kyoto, Montréal, Pékin, Almaty), ainsi qu’ à l’énergie et créativité du meilleur duo familial de Daout Chaïhislamov et Dana Ormanbaéva, que j’ai réussi à voir le film déjà connu en Europe concernant «la perle orientale de Christian Dior».

            Alla Ilchun (Elchin). Encore un nom inconnu lié a notre peuple. Un mannequin parisien légendaire d’origine Kazakh qui aux années 1940-60 resplendissait sur les podiums Internationaux et les double-pages de magazines des deux côtés de l’océan. L’une de premiers mannequins asiatiques en France, devenue la muse de Christian Dior qui traitait Alla en sa propre fille. Après la mort de Christian Dior elle enthousiasmait Yves Saint-Laurent. Au cours de plus de 20(!) ans la beauté exotique d’Alla hypnotisait le public, les médias la nommait «perle de l’Orient», «Muse de Ch.Dior»,»porte-bonheur du Maître», «Alla la magnifique», modèle hypnotisant».

            C’est en grande partie grâce à cette «Reine», «Etoile sans précédent» que la maison Dior a reçu un si grand succès international. Même de nos jours les photos d’Alla émanent sa magie et son charme. Impossible de détacher les yeux.

            Le développement de cette histoire ressemble à un mystérieux roman policier. Qui pourrait savoir, qu’une promenade de dimanche au parc Monceau conduira Béké au portrait d’une Inconnue mystérieuse à l’exposition des antiquités. Son visage portait de traits familiers des femmes de la steppe kazakh et qui pourrait savoir que le regard royal de l’Inconnue amènera M. Berlin IRISHEV  à écrire un livre, à produire un film qui gagnera plusieurs prix prestigieux, un film présenté ce 26 mars à ToDA de Doubay où le film a été projeté dans un profond silence vénéré du public.

            Je veux dire par avance que le lendemain le film a été aussi présenté dans le pavillon kazakh de l’EXPO et a provoqué un grand étonnement et un vif intérêt des spectateurs privés et Officiels internationaux. La chaîne nationale TV World EXPO ayant exprimé un grand intérêt envers cette histoire, a interviewé l’équipe du projet.

            La démonstration du film a été précédée par le concert de trois sœurs NAKIPBEKOV (Elvire, Eléonore, Alfiya), mes compatriotes de Karaganda, c’est un des meilleurs Piano Trio du monde, pour participer à cet événement les sœurs sont arrivées de Londres et de Florence. Le Trio est très demandé, il s’exprime bien souvent sur de meilleures scènes des Amériques, du Canada, de la Grande Bretagne, de l’Europe, de l’Asie et de l’Australie. Le public adore le trio Békov pour son approche original à l’interprétation, son répertoire unique, sa quête constante des images et résonnements nouveaux. Cette fois-ci des interprétations uniques de la musique de Prokoffiev, Brams, Stravinski, Khatchatourian en synergie avec les performances de ToDA ont créé dans la salle une atmosphère unique de magie. Mieux vaudrait voir, alors j’attache quelques vidéos.

            Et les premiers sons de l’immortelle «Aïyttym Salem Kalamkas» accompagnés des images des artistes Kazakhstanais poétées sur l’écran (Assel Kenjetayeva, on dirait tu me clignait d’œil), la salle toute entière s’est explosée en ovations.

            Le concert a fini par une mélodie enchanteresse «ALLA», œuvre de Khadicha Onalbayéva, compositeur kazakh qui vit aux Etats Unis, sa création a effectué un magnifique passage au film même. Le film a ensorcelé, ahuri par les tourbillons du sujet , par des virages inattendus du sort d’une personnalité unique et charismatique connue par des milliers de gens dans beaucoup de pays.

            Un grand et profond silence qui a régné au cours de projection du film, a été rompu par de spectaculaires applaudissements et exclamations : «Quelle incroyable histoire»!

Il est indispensable de remercier l’équipe du projet «Kazakh on the World» et, personnellement, Berline Irishev d’avoir fait de grands efforts pour obtenir un excellent résultat, de nous avoir donné la possibilité d’admirer le Beau si ensorcelant . C’est un grand plaisir que de saluer que loin de la maison, faire connaissance, discuter des plans futurs. Il est nécessaire de racheter ce film chez les Français (c’est possible, les pourparlers ont déjà démarré), de le largement lancer et projeter au Kazakhstan ainsi que dans le monde entier. J’y crois ardemment.

            Bravo! Chapeau!

            Merci beaucoup! Rakhmet! Bonne chance!

DUBAI  AVRIL 2022 

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